Il était une fois une forteresse juchée au-dessus de l’Adriatique. Une vigie. Une sentinelle posée sur les rochers, verrou balkanique résolu à toujours rester arrimé au continent européen. Le Monténégro résonne comme une danse austère. Ses syllabes se découpent comme les fissures des montagnes qui l’entourent. Ce petit pays est à l’image de ses côtes échancrées, devenues villégiatures d’une clientèle fortunée à la recherche d’un sanctuaire: tranquilles en surfa.....
Il était une fois une forteresse juchée au-dessus de l’Adriatique. Une vigie. Une sentinelle posée sur les rochers, verrou balkanique résolu à toujours rester arrimé au continent européen. Le Monténégro résonne comme une danse austère. Ses syllabes se découpent comme les fissures des montagnes qui l’entourent. Ce petit pays est à l’image de ses côtes échancrées, devenues villégiatures d’une clientèle fortunée à la recherche d’un sanctuaire: tranquilles en surface, mais profondes et ténébreuses.
Le Monténégro est une fresque que seul un amoureux de cette région comme Jean-Arnault Dérens pouvait nous raconter sans jamais oublier les convulsions de l’actualité et le souvenir de l’ex-Yougoslavie.
Ce petit livre nous transporte le long des sentiers des vallées et dans les venelles de Cetinje, l’ancienne capitale royale. Ce Monténégro ne demande qu’à être aimé. Cela tombe bien, les pages qui suivent n’ont pas d’autre but.
Un grand récit suivi d’entretiens avec Nikola Petrovic-Njegos (héritier du trône du Monténégro), Serbo Rastoder (historien) et Milka Tadic Mijovic (journaliste).